Il y a un an, je suis arrivée chez Deep Memory. Un peu par hasard, j’ai amené 400 utilisateurs de Sciences Po dans l’app. Un heureux hasard.
De fil en aiguille, j’ai rencontré l’équipe, j’ai travaillé à mi-temps et, après quelques aventures (dont Paris - Barcelone à vélo, un détail), je suis passée d’ “étudiante à temps partiel”, à "Directrice des Partenariats et de la Communication”.
En quelques mois, j’ai appris énormément : sur le domaine de l’éducation, la technologie, les méthodes de vente… et moi-même.
Bienvenue dans la Noob Chronique : les réflexions hebdomadaires d’une Noob chez Deep Memory.
Episode 1 : Qui utilise Deep Memory ?
À mon arrivée chez Deep Memory, j’étais convaincue que mes interlocuteurs allaient être des enseignants jeunes, technophiles, à la recherche de la perfection. Similairement, des étudiants surmotivés, à la recherche de l’excellence académique.
J’avais tort.
Deep Memory pour les nuls
Loin de moi l’idée de dire que les utilisateurs Deep Memory sont nuls. De mon côté, j’ai découvert Deep Memory en troisième année de licence à Dauphine, pour des cours de droit, puis j’ai utilisé l’app à Sciences Po pour apprendre le cours de Julia Cagé, meilleure jeune économiste de France en 2019. Il y a pire.
Nombreux sont les utilisateurs qui préparent les concours les plus sélectifs du pays avec Deep Memory : de médecine à la fonction publique en passant par les concours d’entrée aux Grandes Ecoles d’Ingénieur.
Mais j’ai aussi rencontré celles et ceux qui utilisent l’app pour garder la tête hors de l’eau. Pour réussir à jongler entre les cours, un job étudiant et une vie sociale. Ou tout simplement pour passer moins de temps à réviser.
Le point commun de tous ces apprenants ? L’inconfort.
Quel que soit notre niveau, notre cerveau est fainéant. Il aime faire les choses qu’il connaît, là où il est bon. Face à de nouveaux sujets ou une nouvelle organisation, nous sommes parfois perdus.
Deep Memory est là pour les apprenants qui ne savent pas par où commencer.
Dans mon cas à Sciences Po, j’adorais le cours. Mais face à des professeurs si réputés, je stressais à l’idée de citer des références dans une dissertation. Imaginez, si je cite mal la prof elle-même ? Je voulais pouvoir me concentrer sur le fond du cours, pas ces détails. C’est pour cela que j’ai créé des flashcards Deep Memory.
(Bon, en fait, les profs se fichaient un peu des citations, tant que l’argumentation était correcte. Mais au moins je suis arrivée tranquille à l’examen et j’ai profité des cours.)
C’est parce que Deep Memory organise les révisions qu’on peut se concentrer sur la partie qu’on aime. On est rassuré et on peut profiter pleinement de l’apprentissage.
Certes, il faut être régulier.
Deep Memory est là pour les apprenants qui ont besoin de discipline.
Je ne dois pas être la seule à vouloir développer ma culture générale, faire du sport, cuisiner, lire, apprendre une nouvelle langue, tout en ayant un travail, un master, une vie sociale… Et à me sentir coupable lorsque je perds des heures sur Instagram. Le nombre de distractions à portée de main est immense et, parfois, on a besoin d’un coup de pouce.
C’est à partir de sa propre expérience qu’Alexandre a créé Deep Memory. Peu discipliné dans ses premières années d’études, il a trouvé la façon d’optimiser son apprentissage et d’être régulier. En organisant ses révisions à partir de recherches scientifiques sur la mémoire, il est passé de dernier de la classe à tête de promo. Pas mal, non ?
Deep Memory pour les technophobes
En arrivant chez Deep Memory, je m’attendais à tout sauf à des enseignants qui galèrent peu à l’aise avec la technologie. Au fond, s’ils utilisent une app pour enseigner, ils doivent maîtriser Zoom ou des simples copier-coller ? Pas si sûr.
J’ai appris que les enseignants utilisant Deep Memory sont ceux qui cherchent des solutions variées à leurs défis variés. Démunis face à l’enseignement à distance, aux différences de niveaux créées par Parcoursup ou aux conditions des étudiants, ils ont trouvé leur solution avec Deep Memory.
Nous n’avons pas la prétention de répondre à tous les défis de l’éducation. La technologie n’est pas la solution à tous les problèmes et ces enseignants le savent. Mais quand les obstacles sont correctement identifiés, Deep Memory est une solution hyper-puissante.
Myriam, la professeure qui m’a fait découvrir Deep Memory, interdisait l’utilisation de l’ordinateur en classe. Puis nous invitait à réviser sur notre téléphone et ordinateur. Paradoxal ? Je dirais plutôt réaliste. Consciente de notre emploi du temps surchargé, elle savait que Deep Memory permettait à ses étudiants de réviser dans le métro, entre deux cours, pour arriver préparés en classe. Elle sacralisait les moments de partage et de discussion face à ses étudiants.
Technophiles ou technophobes, les enseignants Deep Memory sont ceux qui se soucient de leurs apprenants. Ce sont ceux qui ne veulent laisser personne sur la touche, qui veulent transmettre leurs connaissances à tous, quel que soit leur niveau initial ou leurs conditions. Et qu’importe s’ils n’y connaissent rien à la technologie.
Deep Memory pour moi
En m’engageant chez Deep Memory, je savais que j’allais découvrir le monde de la start-up et de la technologie. Je m’attendais surtout à ce que la fameuse “start-up nation” se lève un peu plus tôt. Mais j’étais toujours la première arrivée à Station F, selfies à l’appui.




Je savais que j’allais apprendre à rédiger des mails et des articles rapidement, à interviewer des utilisateurs et à faire des comptes-rendus de réunion.
Six mois plus tard, la première chose qui m’est venue en tête lorsque nous avons abordé mes apprentissages n’était rien de tout cela.
Mon apprentissage le plus important était de sortir de ma bulle de filtre.
Nous avons tous tendance à généraliser notre expérience : “si j’utilise l’app de cette façon, la majorité des gens doit faire pareil”, “si j’ai rencontré un prof technophile, ils doivent tous l’être”.
Dans le contexte d’une start-up, cela peut mener à oublier des utilisateurs et des clients cruciaux. Dans la vie de tous les jours, cela peut mener à des conclusions totalement erronées.
Certes, il faut se fier à ses instincts, mais il faut également être capable de prendre du recul.
Rencontrer les apprenants et enseignants m’a permis de voir Deep Memory différemment.
Et j’espère continuer à tirer de nouveaux apprentissages de ces rencontres.
Vous voulez casser le préjugé du prof technophobe ? Me partager votre expérience en tant qu’apprenant sur l’app ?
Vos retours, sur cette chronique, et sur Deep Memory en général nous apportent beaucoup. (Personnellement, ça m’a apporté un emploi. Je dis ça, je dis rien).